4 rue des Mastraits - Nécropole du haut Moyen Âge
Les découvertes

La nécropole du haut Moyen Âge de Noisy-le-Grand (93) se distingue par le nombre de sépultures, 765 sur 1200 m² et l’excellent état de conservation des ossements et des vestiges malgré sa situation en plein centre-ville. Créée dès la fin du VIe siècle, la nécropole mérovingienne regroupe 253 sépultures et est ceinte par un fossé circulaire. Les sujets sont inhumés habillés et généralement déposés dans de volumineux sarcophages de plâtre. À l’époque carolingienne, les défunts, enserrés dans des linceuls, sont déposés dans de simples fosses. Ces 489 sépultures s’installent sur les inhumations précédentes.

Vue d'une zone très dense d'inhumations
Les découvertes

À Bobigny, les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour la plus grande nécropole laténienne d’Europe, avec 515 sépultures sur moins de 1250 m². Inhumés habillés, les défunts sont enterrés parfois dans des coffrages de bois, parfois sans contenant et accompagnés des objets de parure et de la vie quotidienne. La pluralité des pratiques funéraires (inhumations et crémations) et la densité des sépultures en font un site unique.

Vue de la partie nord de la nécropole gallo-romaine de Bondy.
Les découvertes

De nombreuses fouilles se sont déroulées dans ce secteur de Bondy, en plein centre-ville, totalisant aujourd’hui une surface de 2 hectares d’investigation. Les premières recherches, eurent lieu en 1963 et permirent la mise au jour de sépultures dites « franques », c’est-à-dire mérovingiennes ! Par la suite, une vaste nécropole gallo-romaine de 327 sépultures accompagnée de quelques structures et un village du haut Moyen Âge et son cimetière de 329 inhumations furent découverts. En 2007, des sépultures, uniques en Île-de-France, de la Peste noire de 1348 furent dégagées à seulement quelques centimètres au-dessus de sarcophages en calcaire du Bas Empire.

Superposition des vestiges antiques (puits et puisard) et médiévaux à modernes (cheminée et murs)
Les découvertes

Au 35 rue de Paris, dans la ville de Louvres, l'Inrap met au jour la partie agricole d'une ferme seigneuriale construite dans le secteur d'un habitat antique.

Vue de la fouille de Clichy-la-Garennne, au coeur du centre-ville. Premier plan, prélèvements des restes de défense de mammouth à l’aide de bandes de plâtre.
Les découvertes

À Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), sous plus de quatre mètres de remblais modernes, l'Inrap étudie les anciennes alluvions de la Seine. Dans les niveaux les plus anciens, ont été mis au jour plusieurs silex taillés (« méthode Levallois ») révélant la présence de Neandertal, ainsi que les vestiges d'un éléphantidé.

Croix plate composée d'éléments circulaires (sol 127)
Les découvertes

Le cimetière de Charenton (commune de Saint-Maurice, Val-de-Marne) qui était celui des huguenots parisiens sous l’Édit de Nantes, est le premier cimetière protestant en France à bénéficier d’une opération de fouille archéologique et d’une étude anthropologique poussée. Archéologues à l’Inrap, Jean-Yves Dufour et Cécile Buquet-Marcon reviennent sur cette fouille et leur monographie publiée chez Honoré Champion.

Fouilles de la rue de Valois (2020)
Les découvertes

Rue de Valois à Paris, les archéologues de l'Inrap mettent au jour des vestiges de l'enceinte de Charles V dans les sous-sols de la Banque de France.

Fig.10. Le modèle d’une cave à Meaux. Les photos ont été réalisées à l’aide d’un éclairage homogène de type ballon.
Actualité de la recherche

En archéologie, la photogrammétrie est devenue une technique incontournable. Combinaison de la topographie, de la photographie et des algorithmes, elle produit une archive fiable et pérenne, tout en obéissant à un protocole scientifique étroitement lié à l'acte de fouille. Les explications de Rachid El Hajaoui, archéologue et formateur en photogrammétrie à l'Inrap.

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