L’Inrap s’engage auprès des aménageurs aux différentes étapes des opérations d’archéologie préventive. Notre objectif est de satisfaire au mieux les besoins et contraintes du maître d’ouvrage, dans le respect des délais et du budget contractuellement définis.

Mis à jour le
01 décembre 2016

Tout au long des opérations d’archéologie préventive, l’Inrap s’engage vis-à-vis des aménageurs sur les huit aspects suivants : accompagnement personnalisé, visite préalable, adaptation des compétences, respect des délais, régularité de l’information, attention portée à la sécurité, respect du budget, communication sur mesure.

L’accompagnement personnalisé au long cours

L’Inrap met à disposition de chaque aménageur un interlocuteur permanent : le responsable scientifique et technique (RST) - ou son adjoint - en charge du secteur géographique dans lequel intervient le projet d’aménagement concerné par une prescription archéologique. Dès la prise de contact, qu’il s’agisse d’opérations de diagnostic ou de fouilles, le RST vous accompagne dans vos démarches préalables et assure le suivi de l’opération archéologique jusqu’à son achèvement.

La visite d’évaluation préalable

Le responsable scientifique et technique propose systématiquement une visite préalable du terrain sur lequel intervient l’aménagement. Cette étape permet de mieux cerner la nature du projet, d’analyser les contraintes et les besoins de l’aménageur, de déterminer les moyens et les compétences nécessaires à la réalisation du diagnostic ou de la fouille, dans le respect de la prescription émise par les services de l’État.

La mobilisation adaptée de compétences

Fortes des nombreuses opérations archéologiques qu’elles réalisent depuis plusieurs années, les équipes de l’Inrap mettent en œuvre des méthodologies d’intervention adaptées et éprouvées. Si chaque opération est unique, les archéologues de l’Inrap s’appuient néanmoins sur un savoir-faire partagé pour définir une stratégie conciliant le projet scientifique d’intervention et les contraintes de l’aménageur. À cette fin, l’institut a notamment recours à des prestataires rigoureusement sélectionnés par appel d’offres pour leur connaissance des contraintes et spécificités de l’archéologie préventive.

La préoccupation permanente du respect des délais

L’Inrap détermine avec l’aménageur les délais de réalisation des opérations de diagnostic et de fouilles. Ces délais contractualisés, qui tiennent compte des contraintes inhérentes au projet, offrent au maître d’ouvrage une visibilité sur son propre calendrier d’intervention. Pour libérer les terrains au plus vite, quand le contexte le permet, l’Inrap conduit la fouille dans le cadre d’une coactivité avec les équipes en charge de l’aménagement.

La régularité de l’information

Placé sous la responsabilité du responsable scientifique et technique, le responsable d’opération organise des réunions mensuelles pour tenir l’aménageur informé de la conduite du chantier, et lui en présenter au fur et à mesure les résultats. En cas de coactivité, la fréquence de ces rendez-vous peut être augmentée.

L’attention portée à la sécurité

L’Inrap observe sur ses chantiers un strict respect des procédures de sécurité. Les personnels bénéficient d’équipements de protection individuelle performants et d’une formation régulière. Dans chacune des huit interrégions de l’Inrap, un conseiller sécurité - prévention veille à l’application des règles de sécurité.

Le respect du budget

L’Inrap s’engage sur le budget lié à l’opération, ce qui garantit une prévisibilité des coûts pour l’aménageur. Un échéancier de facturation est défini contractuellement, en fonction de l’avancement de l’opération.

La communication sur mesure

Dès l’amont du chantier, l’Inrap peut proposer un éventail d’initiatives propres à valoriser l’opération, en tenant compte du contexte de l’aménagement et des objectifs de communication du maître d’ouvrage : panneaux explicatifs, visite de la fouille, voyage, dépliants, exposition, reportage vidéo… En partenariat avec le maître d’ouvrage, et avant même la fin du chantier, un partage des premiers résultats peut ainsi être livré à l’attention de publics très divers - riverains, scolaires, ou décideurs publics.